Wednesday, April 5, 2017

Ouidah : La vie lacustre


   Après la production du sel, découverte du mode de vie des habitants de ces cités lacustres. Dès 1727, le royaume d'Abomey colonise Ouidah pour faire main basse sur cette "manne d'esclaves". Les habitants pêcheurs, habitués des eaux, se sont réfugiés sur les iles. Les "envahisseurs", éleveurs , méconnaissant cet environnement ne purent les atteindre. C'est ainsi que sont nées les cités lacustres. 


   Les embarcations restent traditionnelles, mais à 17 cela fait tout de même beaucoup et plusieurs fois l'on a eu la sensation que l'on allait chavirer. Ils ont mis des petits bancs au centre mais au bout nous avons du nous mettre soit en fond de barque, soit assise sur le bord. Moi j'ai apprécié pouvoir rester sur le bord, cela m'a donné le sentiment de contrôler les tangage par compensation... Quoi que quand je me suis levée pour faire des photos, même précautionneusement, le canot tanguait désagréablement. Rivières peu profondes, embarcation je suppose insubmersible, mais tout de même, aucune envie de nous retrouver nous et nos affaires mouillés. Tarif 5000/pers.


   Tout du long nous avons croisé des pêcheurs. Arrivées vers un ancien qui a rouspété en fon, le guide a finalement dit qu'il ne voulait pas être pris en photo. D'une manière générale, il semble qu'il faille éviter de photographier les pêcheurs. Ok, noté ... pour la prochaine fois !


   Les hommes pêchant dans d'autres pays, gagnent plus. Les constructions en témoignent. 


Il reste bon nombre de maisons traditionnelles cependant.


Tout se fait en pirogue... ou presque puisque des "chemins" de traversées ont été aménagés pour permettre l'eau à la cheville, aux cuisses tout au plus.


Entrée ou sortie pour ne pas se mouiller les pieds se fait de bateau à bateau... en équilibriste !


   Tiens je connais trop bien le "ça a eu été". Dans un sens j'envie ceux qui ont pu voir ces pays au temps du ... euh ... "neuf". Partout où l'on passe, ce n'est que panneaux en fin de vie et rouille ! Soit, on peut y trouver un certain charme; j'aimerai quand même constater le dynamisme de celui qui veut accueillir des touristes et qui est fier de partager son histoire, sa vie. 

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