Sunday, April 29, 2018

Dimanche à la paillote

                                     

   Certains expat sont là depuis longtemps ou installés et ils réservent à l'année une paillote sur la plage de la route des pêches. L'endroit est spartiate avec un toit, une table et des bancs. Nos amis Sabah et Rachid y sont des aficionados et rejoignent volontiers les amis! Pour nous, il manque un peu de confort. C'est dépaysant par rapport à ne rien avoir à faire à Cotonou, hormis notre tennis dominical de 17/18h mais si on est nombreux les places à l'abri sont limitées et surtout il n'y a pas de sanitaires.



   Sinon c'est fort agréable de fouler le sable car la zone est relativement calme avec un nombre limité de paillotes en état. La baignade est aléatoire et le plus souvent impossible du aux forts rouleaux qui plaquent au sol. Je m'y suis baignée 2 fois. L'une en restant au bord l'autre en étant un peu plus aventureuse mais sans trop. Aucune envie de rester coincée derrière les rouleaux ni de me faire briser des vertèbres (induisant une bonne trouille de risque paralysie et encore beaucoup de souffrances) ou être sauvé inextremis ce qui est arrivé à la fille d'une amie. Plusieurs personnes que l'on connait y on eu des mésaventures et l'on n'a aucunement voulu tenter le diable.

Friday, April 27, 2018

Cotonou Accueil : La conversation anglaise re-cuisine


  We did it again !
  Cette fois c'est Liliane qui nous a accueillie chez elle pour nous faire découvrir sa cuisine malgache. Achards et salade qu'elle a accompagné de brochettes de viande et de crevettes. Once again we spent an enjoyable morning and lunch time among friends.

Wednesday, April 25, 2018

Comme à la maison


    Une grande et bonne surprise à notre arrivée à Cotonou a été de trouver ce que nous envie les pays environnants : Un supermarché... comme à la maison ...si ce n'est les quelques spécialités locales ...


  ... Et les prix.   Ah les prix ! C'est sur que l'on n'y croisera pas le simple quidam. C'est chouette de trouver sa marque de yaourt préférée, mais à quel prix ? A part quelques rares exceptions, tout est multiplié par 2 si ce n'est 3. Si j'achète mon mascarpone en 250 g € 2,50 environ en France, il est à un exponentiel 5200 CFA (€ 7,87). Le Philadelphia 300g € 5,75, le kg de riz basmati U € 3,18 ou le gentil paquet de Prince de Lu € 3. Et la petite bûche de chèvre €1,60 en France que l'on achète à €4,54 (3000CFA). What !! Mais bon on apprécie ces produits qui nous font sentir comme à la maison. Pour l'emprunte carbone alors là je suis plus circonspecte.
    Il faut tenir et on paiera tous ces suppléments qui nous gardent un semblant de vie normale. Qui voudrait manger bekoui et poulet bicyclette tous les jours  ? 😀


  Les lessives, produit déjà cher de base sont au double. Cela donnerait presque envie d'essayer leur barre de savon ! J'en ai pris une lors d'une sortie Cotonou Accueil, mais il manque tout de même le bon parfum du propre. Et puis si on ne voit pas les copines de la semaine c'est le moyen d'y rencontrer plein de monde car toute la communauté d'expats s'y retrouve ! 

Monday, April 23, 2018

Vaudou "l'horoscope" de 2018

                                     

J'ai trouvé ce livret sur des coutumes vaudou. Un peu "notre almanach" ?!



Saturday, April 21, 2018

Culturel : Epaphras

  
   Le second artiste présent pour cette 1ère expo est Epaphras Toihen. Né à Agonli au centre du Bénin il est d'une famille de sculpteurs, artistes plasticiens. Il va beaucoup au Brésil qui soutien son travail, mais aussi au Mali et expose en France.


   Il créé ses sculptures en faisant référence aux scarifications des peuples du Bénin mais aussi d'Afrique. La beauté de cette création est que de ce bois mort sortait une petit pousse, comme si quoi qu'il arrive, la vie veut reprendre le dessus. 


   La scarification est une façon de graver des évènements dans la chair et de citer "chez les Doualas au Cameroun, quand un enfant meurt à la naissance, on trace un symbole sur la peau des parents". 


En plus du bois il utilise la sciure qu'il colle ce qui donne cet aspect métal.


    Il utilise du tek et autres bois rares. Nombres viennent du stock restant de son grand-père sculpteur. Il peut prendre un morceau de bois et le regarder des jours voir des mois jusqu'à ce que l'inspiration  vienne à lui. Niveau photos, de nombreuses pièces fines et longues, pas évidentes à capturer/rendre. 

Thursday, April 19, 2018

Culturel : Totché

En collaboration avec l'Ambassade du Brésil, Pascal a organisé au Diplomate Golden Tulip une expo d'artistes béninois : Une aventure béninoise sur  : D'où viens-tu ?


Le hall d'accueil du premier au niveau des salles de conférences est parfait pour cela.



   Totché, Léonard Cosme Tochémecheho, est convaincu que l'homme pâtit d'avoir brisé son lien avec la nature et ses valeurs ancestrales. Il fait des vidéos, mais pour l'occasion ce sont des photos qu'il expose. "Quel regard pose-t'on sur les gens différents, aveuglent ? Eux aussi ont un regard, mais différent de nous, qui passe par le toucher ou d'autres sens". En cela son idée s'associe bien avec Epaphras dont on a envie de toucher les sculptures, découvrir leur relief.
Le Diplomate, Golden Tulip Cotonou, 29 mars 2018

Sunday, April 15, 2018

1 jour, 1 jour seulement

1 jour, 1 jour durant..


   Ou plutôt devrais-je dire 1/2 journée durant vu qu'à 14h30 les jolies fleurs odorantes de cette orchidée aux fleurs éphémères qui ne s'exprime qu'une fois l'an se referment déjà. Auparavant, avant le dérèglement climatique... et oui cela affecte la terre entière...  ces orchidées fleurissaient 10 jours après la pluie de la St Valentin, cette année elles se sont faites un peu attendre.


Elles sont de partout. Sur les arbres,


en jardinières,


pots ou barquettes. Contre les murs ou suspendues. Magnifique !
Il faut dire que Francoise a plus de 300 orchidées en 20 espèces. De quoi colorer le jardin.


D'autres fleurs complètent ce décor


Le lendemain, je suis revenue pour le Mah-Jong et les fleurs étaient fermées. Le jardin est grand et les couleurs sont de partout. Le Cytise (laburnum) nous offrait encore ses hampes jaunes.

Wednesday, April 11, 2018

La pastilla se fait en sucré


    En plus de la pastilla pour 12, faite avec des bricks achetées, nous avons aussi préparé une pâte pour les faire nous-même. Au départ la cuisinière nous montre


et très vite on s'essaie toutes à cette crêpe hyper fine créée au pinceau.


   Entre chaque brick, une couche de beurre fondue s'il vous plait, puis de même lors de la cuisson. Rassurez-vous, Zineb, une autre amie marocaine m'a dit qu'on pouvait parfaitement les cuire au four pour limiter le gras. Le cuisinier avec fait une pâtissière qui fut ajoutée au moment de servir sur nos bricks ronde ou pliées.


   Avant le repas nous avons profité d'un moment de répit pour faire la photo souvenir. Sandra, Catherine, Zineb, Sabah, Khadija, Sophie, Murtiani, Sylvie, Sylvie, Chantal. 

Monday, April 9, 2018

Monsieur Madame, ça papillonne


   Hier en rentrant nous avons eu le plaisir de voir un magnifique immense papillon. Ce Daphnis nerii est un mâle car sa queue présente 3 points. Sa livrée est dite "disruptive" en ce sens que couleurs et graphismes tendent à masquer les contours de son corps. Le motif est assez extraordinaire !


   Sur le site où j'ai trouvé à l'identifier il est signalé que la femelle est très similaire (2 points sur la queue cependant), pourtant, à 2 mètres sur la voiture s'est posée un autre papillon de nuit de taille similaire sans coloration. Serait-ce un jeune ? une femelle comme pour les oiseaux où les mâles sont plus colorés que les femelles ? 

Saturday, April 7, 2018

Le Maroc nous offre sa pastilla


   Septembre et octobre on été les mois on l'on a parlé d'ateliers cuisine. Depuis, plus rien jusqu'à il y a une quinzaine. Je pense que la conversation anglaise a aidé à secouer le cocotier avec sa session culinaire chez Murti. Ce lundi 26 mars, Réunion pour dire quand on commence et qui fait quoi. Nous on sait, on a décidé entre nous. Sabah très enthousiaste nous a proposé la pastilla au poulet, plat traditionnel servi lors des mariages. "Super, on est d'accord, et bien ce serai demain matin !". Une affaire rondement menée on en salive d'avance. Pour la pièce principale pas de souci l'espace est là. Pour la cuisine ... et bien disons que son plan de travail fois 2 c'est la taille de ma cuisine entière 😂. Sa cuisine s'impose comme un lieu d'accueil c'est sur.


   Nous voici donc en ce mardi matin fidèles au poste, prêtes à écouter, regarder, sentir les délicieuses effluves, participer. En 1er lieu, on regarde les ingrédients, la bouteille d'huile pleine et Sophie qui s'attelle à noter la recette.


   Le poulet est mis à cuire sur un lit d'oignon avec de la cannelle (poudre et baton), du curcuma plus du colorant orange, sel, poivre ... que sais-je ? cela sent déjà bon dès quelques minutes de cuisson à feu doux. Celle-ci durera une bonne heure.


   Les amandes ébouillantées puis émondées sont passées dans l'huile. Pas trop chaude pour qu'elles s'imprègnent et s'attendrissent, puis passées au mixeur avec du sucre glace, de la fleur d'oranger.


  Le poulet une fois cuit est réservé pour qu'il se tempère et pouvoir le trier. Les oeufs sont versés en remuant dans les légumes ce qui donne une 'brouillade'. Celle-ci sera égouttée.


   La cuisinière marocaine prépare les feuilles de brick en mettant un mélange beurre-huile ainsi que du jus de cuisson. Sur les feuilles sont posés en couche le poulet en effiloché, la brouillade de légumes puis les amandes hachées. La partie des feuilles de brick qui dépasse est repliée sur le dessus puis 3 autres feuilles sont utilisées pour bien clore ce 'paquet'. Enfin elle troue régulièrement pour que l'humidité puisse s'échapper et ne pas casser la pastilla.


Une fois cuite, elle sera décoré de sucre glace et de la croix marocaine. 


Nous sommes prêtes pour la dégustation !
    Un bonheur ni trop salé, ni trop sucré, juste parfait. D'aucuns pourraient dire riche à souhait vu que la bouteille d'huile à tout juste survécu à notre matinée culinaire. Ce que je sais c'est que c'était divin et que j'ai parfaitement digéré ce plat complet. Chapeau Sabah tu nous a fait voyagé !

Tuesday, April 3, 2018

CIFC : Affamè

    La seconde visite du jour est à une vingtaine de km encore plus au nord pour découvrir l'orphelinat d'Affanmè.. Affamè ? à Affamey. Tout cela n'est pas très clair. Bon, on a trouvé où tourner et c'est parti pour 500 m, nous annonce-t'on, de piste ... On a allègrement dépassé le kilomètre.




   ... Piste, qui, nous n'étions pas averties, s'est vite transformée en piste en chantier. L'état de ce chemin interminable d'accès nous a quand même soucié. Heureusement que l'on était avec mon Toyota assez surélevé et qu'Adam le chauffeur s'est débrouillé comme un chef. Ce fut juste, très juste, mais nous y sommes arrivées.
    Le bâtiment principal nous surprend par sa taille et aussi un peu son austérité. Il y a un contre-couloir intérieur (comme une contre-allée) qui rend l'endroit mieux protégé des fortes chaleurs avec plus de circulation d'air. Les travaux pour un étage supplémentaire ont commencé il y a un an et avancent "à leur rythme".


    Le centre a été une fois soutenu par le club Soroptimist de Cotonou qui a du faire les peintures et surtout ses propres déco. Soeur Dorothée qui nous a accueilli a dit qu'elles n'avaient plus aucun contact depuis bien longtemps. Ils font des actions spontanées et surtout mettent en bien gros leur "tampon" !!  En fait, ce club a fait construire la bibliothèque ... ou y a participé car face aux journaux et autres officiels ils ont annoncé un montant de dons mais dans la réalité la soeur a dit qu'elles n'avaient même pas reçu la moitié de cette promesse. Pas très joli, joli cela !
   Les enfants vont à l'école primaire catholique ou au collège du coin. Le matin elles achètent leur petit déjeuner sur place comme les autres élèves (riz, mil, bouillie de mais). Les collégiennes rentrent le midi, mais les primaires ont un "pack lunch" car l'école est trop loin pour rentrer. Goûter et diner se font au centre, souvent du gari. Quand Victoire se renseignait sur les attentes envers le CIFC, soeur Dorothée disait que la seule chose qu'ils voudraient était de la nourriture (riz, haricots, macaronis, couscous, gari/manioc) ... Basique... La survie !


    Soeur Adeline, nous montre la bibliothèque. Sur le principe c'est bien mais quand on voit les petits jouets sur l'étagère bien rangés on peut se poser la question sur l'usage effectif de celle-ci. Parmi les projets, sont prévues les constructions d'une salle d'étude et d'un réfectoire. Le centre accueille 34 jeunes filles pour une capacité de 40. Celles-ci sont réparties en 2 dortoirs ( 2 fois 20 lits superposés) pour les petites et les plus grandes. La police ou les service sociaux essaient de leur caser des bébés aussi jeunes que 7 mois mais elles refusent et acceptent à partir de 3 ans. 
   Les enfants ont pour la plupart encore de la famille, mais tout ne se passe pas toujours bien et il arrive que des filles (5 actuellement) viennent du centre qui est au nord du pays (accueillant 45 filles) ou vice-versa, quand la sécurité de l'enfant est en jeu.


    Une exception à été faite pour une petite fille qui aura 2 ans début juillet. Sa maman morte, le papa l'avait refilé à une voisine mais l'enfant était en état de malnutrition (4 kg à l'âge de 1 an). L'an passé, les soeurs l'ont accueillie et requinquée.
   L'orphelinat dispose de 2 hectares de terrains et l'an passé la production de cacahuètes a atteint les 300 sacs. Elles font "l'huile rouge" (de palme), des légumes et fruits. La presse à gari sert une fois l'an vu que le manioc vit sur un cycle de 10 mois. Il y a aussi des animaux et chacun aide un peu au jardin, avec les animaux ou à la cuisine. "Cela leur servira dans leur futur"
   Nous voilà au bout de notre visite. Le ciel s'obscurcit de manière inquiétante et vu la piste, en chantier, impraticable s'il se mettait à pleuvoir nous décidons qu'à 15h30 il est raisonnable de rentrer sur Cotonou. Retour à 17h45 avec une route encombrée entre Porto Novo et chez nous.
Affamey 23/03/2018