Sunday, February 25, 2018

CIFC : Caéda fait son batik


     Les filles apprennent différentes méthodes et nous montrent leurs techniques. La 1ère est la cire. Elles aspergent le tissus de cire liquide et procèdent à la coloration, puis aspergent de nouveau pour ensuite re-colorer avec un ton plus sombre et ainsi de suite. Après coloration finale, il leur faudra chauffer le tissu dans de l'eau chaude pour faire fondre la cire et laisser apparaitre les différentes couleurs.  Au fil du temps la cire se colorant trop pour rester neutre (sans action colorante elle-même) il faudra la mélanger avec de la neuve. 
   Elle utilisent aussi des tampons trempés dans la cire pour réaliser des motifs. Quand elle veulent faire un dégradé dans la longueur alors elles vont plier leur tissu en accordéon et ne tremper que la moitié dans la longueur.
   Pour teindre elles utilisent du bicarbonate de soude, de la poudre caustique et le colorant.


   Toute notre enfance on nous a dit : jaune + bleu = vert. Et bien là, c'est plutôt la teinture indigo qui au final donnera le jaune. 2 à 3 rinçages dans un seau et le tissu prend sa couleur finale. A la surface du bain colorant on voit les bulles qui elles sont bien jaunes. Vraiment étrange comme phénomène !


   La seconde méthode est celle de l'amidon de manioc. Le tissus est trempé dans l'eau amidonnée, puis mit sur la table protégée d'un plastique. Le froissage fera "une fleur" qui donnera l'imprimé nommé "La Salade". Le colorant orange qui ressemble à un vert sombre est réparti à la pipette, puis le tissu est laissé pour sécher un petit moment. Vient ensuite le lavage qui laisse apparaitre le orange final. Ces motifs sont beaucoup utilisés pour les robes.


    La 3ème méthode utilise la couture qui selon la forme donnera les différents motifs. Pour nous montrer elles ont utilisé toutes les méthodes sur un morceau de tissu. Ronds, coeurs, ovale avec un élastique. Pour garder l'intérieur blanc alors elles enferment la protubérance dans un sachet plastique.


    A l'intérieur, se trouve l'atelier couture avec des livrets d'inspiration.
     Super sortie, quoi qu'il nous ai fallu plus d'une heure pour atteindre cet endroit qui est à environ 30 min de Cotonou. La campagne on va finir par la connaitre !!! 
16 février 2018 Calavi 

Tuesday, February 20, 2018

CIFC : Visite à Caéda

Aujourd'hui 16 février, nous visitons Caéda à Calavi. Projet soutenu par le CIFC depuis 4 ans.


   24 jeunes filles des environs (surtout de la cité lacustre de Ganvié) sont là pour un mois de formation dans différents domaines : Couture, Batik et cuisine. 
    Antoinette, retraitée fort active avec son service traiteur, a fait carrière dans l'enseignement des arts ménagers et la cuisine et continue à passer son savoir en formant chaque année un groupe de filles.  Ces jeunes de 14-15 ans se sont souvent sauvées de chez elles pour ne plus être battues, mariées de force ou autre. Nous n'avons point entendu d'enfants donc cette fois il ne devait pas y avoir de filles mère. 


     Le rêve d'Antoinette serait de faire plus de formations, mais cela à un coût. Le CIFC a financé la nourriture pour un mois, les fournitures alimentaires pour la cuisine et matérielles pour le batik. Juste en dessous des CFA 350.000. Pas rien ! Le 16 février, nous sommes donc allées constater le déroulement de ces ateliers.


   L'enseignement est vaste avec du salé (friands, sandwichs..) et du sucré (viennoiseries). Nous avons assisté à la réalisation du pain.  Avec la chaleur qu'il fait pas besoin d'heures pour faire lever la pâte, 2 voir 3 dizaines de minutes suffisent pour obtenir de magnifiques pains bien gonflés.


La cuisson se fait dans un four à gas qui a déjà bien vécu. Le résultat m'a bluffé !


    Pour ceux qui n'ont pas de four on leur apprend aussi comment cuir sur feu de bois. La méthode fonctionne mais est gourmande en bois. Pas vraiment rentable !

Thursday, February 15, 2018

Sunday, February 11, 2018

Culturel : Hako Hankson

    Avec Oswald, Hako Hankson (de Douala au Cameroun) s'est interrogé sur la "Nature dans la ville". Douala et Cotonou doivent composer avec la sur-densification urbaine, la spéculation foncière. La nature est victime des défrichements expéditifs.


     Hako évoque par l'utilisation de symboles et de signes la dure réalité de se confronter aux exigences du quotidien dans les villes en continuant à garder ses racines rurales.


    Revêtu de mille utilités économiques, climatiques, religieuses, sociales, l'arbre africain est tout sauf un ornement. La reconquête se fait par les marges. Ceinture verte des villes européennes, muraille verte africaine, elles permettent au coeur noir de se ré-irriguer.

Friday, February 9, 2018

Culturel : Oswald Adande

    En novembre et décembre, "La nature dans la ville", expo à l'Institut Français, réunie 2 artistes pour soulever la problématique de l'urbanisation et du peu de place laissé à la végétation.


    Oswald Adande, de Cotonou, voit tout ce qui roule dans la ville, vitesse, accélération. Eternel retour des déplacements quotidiens, entre logement et travail ou études, exprimé par la roue d'une motocyclette et un pot d'échappement comme une sortie de rêve d'un cercle.


Il faut observer de près ses créations pour en apprécier le travail, la recherche.


Sa ville laisse entrevoir ses organes de verre et de béton rongés par une masse informe de déchets qui s'insinuent et ont déjà étouffé toute nature. 



     Pour Hako comme pour Oswald, le salut viendra de l'arbre. Tout n'est pas perdu. La ville compétitive et concurrentielle, a besoin de symboles pour marquer la puissance, le développement économique, l'attractivité. L'arbre s'y prête.


    "Comme une ville dans un arbre, avec sa pousse magique qui grimpe au ciel, abritant dans sa canopée la ville rêvée".


     En fait ce qui attire dans le travail de cet artiste c'est la foultitude de détails qui croquent les scènes de la vie avec sa propre expression en détournant les noms de lieux, l'usage des objets mais surtout déchets. Très chouette ! 

Wednesday, February 7, 2018

Dernière tranche de vacances

C'est chouette de faire 3 semaines en 3 endroits. On a l'impression d'avoir plus de vacances.


On n'oublie jamais de passer chez Suze et Louis. Ils se marrent toujours.


Ils rentraient du mariage de leur petit fils. Qu'est-ce qu'ils étaient beaux et rayonnants tous !


Le froid a gelé la vitre de notre voiture


Du village vue sur le hameau de Patassière et le Grand Som illuminé



    Lors de nos balades on observe les empreintes. J'aimerai pouvoir les identifier pour sur. Grosses traces par rapport à ma botte, mais bon je n'ai pas l'habitude des chiens non plus. Qui a des ongles aussi pointus ? La dernière en parallèle doit être des ongles de biche.




"C'est beau dit, c'est bon dit.."

Monday, February 5, 2018

Joyeux Noël nous


   L'essai raquettes nous a emballé, du coup nous avons utilisé notre cadeau de Noël Marinette/Paulo pour nous acheter des raquettes. Le bon truc est qu'elles sont réglables et donc utilisables par tous. 
  Partis du col de Porte nous marchions et surtout nous épuisions, tempétions enfin moi car pascal restait plutôt cool. Il faut dire que marcher avec des raquettes sur une route damée n'a rien de plaisant. C'est lent et fatiguant, pas le but de notre balade plaisir d'autant que jamais je ne ferai ce parcours en été, pourquoi donc en hiver ??


   Après avoir croisé pas mal d'anciens leurs raquettes accrochées au sac à dos nous avons décidé de déchausser. On revivait, on allait d'un bon train. 

  
   Dès que l'occasion s'est présentée de rependre la tangeante, nous avons rechaussé. 1h30 pour arriver à l'oratoire. Nous ne pousserons pas jusqu'au Charmant Som, ni à la Combe de l'If où sont souvent les chamois car il est déjà 15h30. Une prochaine fois c'est sur. On n y a pris goût.


Il faisait beau, c'était beau 


On était beau ! 😉


Saturday, February 3, 2018

Un p'tit tour ...

Vendredi neige, du coup c'est journée repos à la cool, matinée piscine à l'hôtel et après-midi Spa


   Mini centre rien que pour nous où l'on a passé un excellent moment. Sympa le sauna, un peu moins la neige durcie qui "brule" les fesses 😂. 1h30 de soins et des odeurs divines.
Vive les vacances !


     En quittant au printemps 218 avant JC sa résidence de Carthagène (S-E de l'Espagne) Hannibal veut atteindre la plaine du Pô. Il est à la tête d'une armée de 50000 fantassins, 9000 cavaliers des milliers de bêtes de somme et 37 éléphants lorsqu'il franchit les Alpes. Selon le médecin historien Marc-Antoine Lavis-Trafford qui est resté longtemps dans le coin dans les années 20 et a mené une étude sur une quarantaine de cols un seul col correspond aux récits de Polybe et Tite-Live, Le col du Clapier/Savine Coche (ex col de petit Mont Cenis) à 2500m au dessus de Bramans. De ce village, des parcours de jeu et découverte pour "retrouver Hannibal" ont été réalisés.


"Au début du XIXe siècle, la commune d’Avrieux – aujourd’hui située en Terra Modana – appartenait au royaume de Piémont-Sardaigne. Ce royaume, dont la capitale se situait à Turin, initiait le lancement d’une série d’ouvrages défensifs sur le site de l’Esseillon, en Haute-Maurienne, afin de se prémunir contre une éventuelle attaque française vers le Piemont. Chacune de ces cinq fortifications porte le nom de l’un des membres de la famille royale : Marie-Thérèse, Victor-Emmanuel, Charles-Félix, Marie-Christine et Charles-Albert. La construction durera de 1817 à 1834. Cette barrière avait pour objectif de surveiller la route du Mont-Cenis, principal itinéraire transalpin. Aujourd’hui, cette place forte est devenue un site multi-activité pour tous."

Thursday, February 1, 2018

De fil en aiguille

Lors de la rando raquette notre guide nous a fortement suggéré d'aller 'nel fondo valle' jusqu'à Bonneval sur Arc qui est magnifique en ce moment sous son manteau de neige.


    Il y a 2 semaines à peine cette route fut coupé 3 jours durant et Bonneval totalement isolé. Impressionnant de voir qu'il reste encore de grands murs de neige. Depuis le début de saison ils ont eu plus de 6 m de neige en cumulé !


    Le restau à l'entrée du village a eu la gentillesse de nous servir quoi qu'il soit 13h30 bien passé. Ils ont creusé le passage jusqu'à la porte. Au menu, tartiflette et salade savoyarde avec on ne s'en étonne plus, fromage et charcuterie. Le dessert nous a tenté, mais un pour deux suffira. 


 C'est vrai que je crois n'avoir jamais vu autant de neige de ma vie.


Il fait meilleur qu'annoncé. Une promenade dans le village c'est agréable


 Paysage hivernal


De retour à Lanslebourg notre visite du coin continuera par l'église baroque Notre Dame de l'Assomption construite en 1828-1830. 


Un collectif de passionné l'a toute repeinte durant plus d'un an il y a tout juste 2 ans.


Merveilleux vitraux.


Elle est extraordinairement belle de la tête aux pieds !