Sunday, June 11, 2017

Sortie CIFC : ONG Andia : Un métier pour s'armer pour la vie


   Le tissage semble dévolu aux filles. Elle sont fières de nous montrer leur travail et nous de l'acheter. Un pagne vaut 5000 FCFA mais elles ne touchent rien, tout va à l'artisan/enseignant. Le "contrat" est qu'elles reçoivent une formation gratuitement et que lui récolte le fruit de la vente ce qui est déjà une bonne chose car très souvent l'apprenti en plus de ne rien toucher pour son travail, doit verser de l'argent pour que le formateur le prenne. Quand on dit que leur vie est rude !


A l'atelier couture sont réalisées entre autre les tenues d'école.


   Les p'tits gars étaient sur la confection de marmites. L'un rebouchait un trou à petits coups précis de marteau sur un clou.


   Tous les enfants vont à l'école et les plus grands planchent sur des problèmes en nature avec leurs activités : "La production d'anacarde d'une coopérative...". Au plus fort de la chaleur de l'après-midi il y a tout de même la sieste ou des occupations tranquilles.


   Il faut partager, mais certains partagent un peu trop facilement ce qui est aux autres. L'herbe est plus belle au centre et ce vacher en profite. Tant que c'est de l'herbe cela va, mais s'il s'approche trop des cultures alors il y aura problème. La défense du bien est un gros point noir et les voleurs/pilleurs sont malheureusement nombreux dans ces contrées.


    C'est bon de voir des sourires sur le visage de ces enfants qui ont déjà tant souffert depuis leur venue au monde. Par le travail d'Agnès, Da et des autres formateurs, il re-apprennent la joie de vivre qui devrait leur être naturelle. 1 ou 2 fois par semaine le soir ils ont des ateliers de danse, de chant ou de conte et à tout moment les encadrants sont disponibles selon les besoins de chaque enfant.
10 mai 2017 ONG Andia, Agbangnizoun

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