Il rifugio Vittorio Sella - 21 Août 2017

    Ils sont forts ces italiens ! Sur le parcours nous avons eu 3 jolies mimi fontaines et quand on le sait pas bizin porter 4 l avec soit c'est quand même bien appréciable. D'ailleurs en étudiant mieux le parcours Anton-E a trouvé facilement les points d'eau. 

    Une dernière butte de passée et voilà la ligne d'arrivée. Une première grande maison qui appartient à je ne sais qui puis 2 grands bâtiments plantés dans un décor magnifique. On va se ré ga ler !

    C'est une expérience pour nous qui avons plus l'habitude de nos hôtels 4/5 étoiles. La première impression est bonne, très bonne. L'accueil est discret mais sympa et chaleureux. On a emmené notre "sac à viande", des housse de couettes 1 pers. Pas le plus léger et fin mais bon c'est tout ce que l'on avait à la maison. En fait ils en proposent eux aussi en location ce qui est top pour une prochaine fois car prochaine fois il y aura on le sent. Le choix du diner nous est proposé de suite avec soupe ou pasta asciuta ( une assiette pleine avec second service pour celui qui a bien faim) en entrée puis au choix boeuf purée, quiche au poulet ou hamburger végétarien. Ils sont au top ces cousins alpins en proposant des produits sains et surtout végétariens sachant que de plus en plus de gens le réclament, même dans un refuge à 2588 m . La classe ! Au désert gâteau ou boudino al cioccolate (tout simplement un flan au chocolat). On nous gâte ! Ce soir nous aurons un couple de suédois comme compagnons de tablée. Fascinant de découvrir le parcours des gens, pourquoi ils ont choisit d'acheter un appart en Italie pour skier l'hiver alors qu'ils allaient en Suisse chaque années, puis ont découvert les saisons d'été si riches en rando, plus toute l'histoire à découvrir par les villages, églises, châteaux ou musées. Ils nous ont donné grande envie d'explorer plus cette région c'est sur.

     On a entendu qu'il y avait pas mal de chamois et bouquetins dans ces montagnes et effectivement à peine installés dans notre chambre à 4 lits, nous sommes ressortis pour constater que tout proche sur le flanc de montagne il y avait des chamois. Génial, on est supra gâtés !

La marmotte est vite rentrée mais elle garde le museau au vent et observe.

   

   Nos 2 compagnons de chambrée sont un couple anglo-bretonne qui a l'habitude de venir dans cette région et connait plutôt bien les environs rando et refuges. Super sympa comme rencontre et l'on passe de l'anglais au français puis avec d'autres à l'italien, J'Adore ! Jean du couple gérant veut me parler français et moi j'insiste pour parler italien. On se met d'accord si chacun parle la langue de l'autre alors chacun pratique et progressera. Pour moi c'est un peu la cata car j'ai bien mon italien et le comprend encore bien dirair-je ce qui me réjouis mais alors quand il s'agit de parler je veux aller vite et le portugais semble vouloir se démarquer ce qui fait que je fais du "la chiave non è aqui, here, qui enfin là. Noa es... euh non è..." C'est drôle et frustrant à la fois. Etrange comme ce portugais que je n'ai pratiqué que 2 ans soit si présent et domine mon amour de l'italien. Bon encore quelques jours et je m'améliorerai j'en sui convaincue.