Tuesday, February 26, 2019

Adjarra, Cochon et Percussions

  Après un merveilleux moment passé sur la Rivière Noire, nous voici à 10 min de là dans la ville d'Adjarra tout près de la place du marché. C'est dans un petit restau très réputé Chez Oussou que nous nous installons pour manger le cochon de lait.


   Le traitement de la viande de porc est populaire dans le département de l'Ouémé et en milieu Goun. Il est braisé ou bouilli, s'accompagne d'akassa (pâte de maïs) ou de piron (pâte de manioc) et d'une sauce faite à base de mélange du sang du cochon et de maïs, plus du piment vert écrasé ou pilé. La viande de porc,"halan", est la plus consommée dans ce département et reste présente au quotidien, lors des traditions des différentes communautés, des festivités ou dans les pratiques cultuelles.
   Service dans des assiettes en mélamine, des gobelets en plastiques... comme à la cantine.... à non car sans couverts ! On leur demande et l'on nous donnera des fourchettes. Le cochon est très bon quoi que sacrément relevé à mon goût. Les autres n'ont pas eu l'air de suer autant que moi ! Accompagné de piron bien assaisonné, il fallait quand même tomber sur les bons morceaux vu qu'ils semblent tout mettre. Je n'ai pas eu, fort heureusement de groin ou d'oreille, mais suffisamment de lard que j'ai laissé de côté. Bien mangé quand même. Un super moment, une excellente découverte... Sauf pour les 2 personnes ne mangeant pas de cochon qui ont eu droit à un riz fort peu appétissant et têtes et queues de poissons. Que diable ont-t'ils fait de la partie charnue ! Autant avouer qu'elles n'ont pas avaler grand chose les pauvres :-| Le porc lui a fait l'unanimité.


   Je me demande vraiment la raison pour laquelle pneus, sandales, bidon et torchons se retrouvent sur le toit. Je crains que l'on ne puisse argumenter le poids pour tenir la paille en place LOL. 
   Une pharmacie qui souhaite d'aller mieux, c'est chouette non ?


Timing respecté. 15h10 Arrivé chez les artisans vendeurs de Tam Tam.


  Hubert le bucheron ne nous a pas montré que ses muscles. Toutes sortes de "Tam Tam" ont été exposés. Faits de bois, tek ou plus couramment d'Iroko, bois blanc moins lourd, on peut aussi en trouver en terre. J'ai dit TamTam mais c'est une erreur vu que le vrai "Tam Tam" est un gong asiatique. Ces instruments de musique sont en fait des djembés.


   Nous avons eu droit à une démonstration rapide de la façon dont est construit un tambour typique de la coupe pour obtenir la taille de l'instrument à l'évidage (qui représente de 3 à 5 jours de travail) puis l'affinement extérieur.


   Enfin, la mise en place du système de tension de la peau (antilope/guib panaché mais plutôt chèvre) à l'aide de chevilles et de cordes. La dextérité est là et cela avance vite.


   L'étape suivante est l'essai des instruments. Je me suis bien éclatée et n'ai pas hésité à joindre les danses. Bien suée, bien fait plaisir. 



                                                                  C'était génial !


   Avant de reprendre la route, on a la possibilité de faire nos achats. Emeraude, m'a aidée et a négocié le djembe que j'avais. Le son est sympa et l'on a souvent eu envie d'en avoir un. A 8000 CFA le deal s'est fait et je suis repartie ravie de cette journée mon instrument sous le bras.
   Dois-je dire qu'au retour le fameux chauffeur de la voiture de location arrivé avec un réservoir vide, est de nouveau tombé en panne d'essence. Heureusement il restait 2 voitures derrière qui ont récupéré les passagers et laissé le bougre dans sa panade. La personne ayant loué ce véhicule avait bien donné l'argent pour le plein. Le gars ne l'a de toute évidence pas mis dans le réservoir. C'est ça l'image que l'on n'aurait pas envie de garder de ce pays et pourtant qui se répète. Imbéciles ! Des indécrotables c'est bien dommage. J'efface cette verrue et ne garderai que cette journée en si bonne compagnie (les nanas je vous adore !) avec Euloge notre super enthousiaste guide et un bon coin à connaitre. A faire pour sur !
19 février 2019 Adjarra

Sunday, February 24, 2019

Cotonou Accueil au Jardin des Oliviers


     Après la pirogue, nous partons en "rando". Un petit 1/4h et nous voici au Jardin des Oliviers. J'ai cherché alentour mais pas trouvé les oliviers 😏.  ONG, créée en 2004 par pascal Ayossi Godonou, sur 5 ha, oggi c'est une ferme bio pédagogique de 15 ha dont le moto est "Faire de l'agriculture un véritable secteur de développement durable et de souveraineté alimentaire". Elle produit poules, poussins, oeufs, lapins, cochons, poissons, huile de palme mais aussi a des cultures maraichères.


   Après avoir vu les coquilles d'huitres qui seront broyées pour servir dans la nourriture des volailles, nous sommes allés dans un hangar où sont traités les noix de palme. Un homme les sépare, une machine dépiote la peau puis l'huile sera extraite du fruit et de la noix. Des savons seront fabriqués. mais je ne sais pas où, on n'a rien vu des produits vendus par la ferme. 


   Est traité aussi le manioc. Sandra s'est essayée à la mise en farine par tamis. Ce gari est cuit à sec sans cesser de remuer. Il peut se manger tel quel comme une semoule cuite. 


Hormis lapins et cailles, pauvres encagés/engrillagés, les animaux ont de l'espace, plus qu'à Songhai. 


   J'aurai bien acheté une papaye naine avec ses fruits énormes pour planter à la maison. Tellement pratique pour la cueillette ! Dans l'eau ocre les poissons-chats sont venus manger. Pas vu les tilapias, mais les eaux étaient très boueuses. Quoi que nous soyons en février période sèche, nous avons de grosses pluies assez régulièrement !
   Un maladif cacaotier poussait offrant ses cabosses de différentes maturité. En revanche les ananas étaient fiers. Celui-ci avec ses feuilles crantées est un Pain de sucre.
19 février 2019 Avranko,  ongjardindesoliviers@yahoo.com

Wednesday, February 20, 2019

Cotonou Accueil vadrouille : Rivière Noire

  Mardi c'est à Rivière Noire à 1h15/30 de Cotonou que nous nous sommes rendus. Le départ fut laborieux avec 2 personnes arrivant 52 min en retard (par rapport à l'heure de rdz-vs). Faut quand même le faire dans une ville sans embouteillage dans les zones où nous habitons, et où le max de trajet que l'on fasse soit de 15 min. Y a t'il excuse recevable ? Même à pied elles auraient eu moins de retard !!! J'ai décidé de rester zen et suis fière d'y être arrivée. 
   Comment faire simple quand on peut faire compliqué ? et bien en faisant 22,2 km, en arrêtant la colonne de 5 voitures dans Porto Novo et ... oh il en manque une. Et bien oui, la 6ème a osé, partir sans avoir fait le plein !!  Du coup 26 minutes à attendre. Zen , je vous dis je suis restée. 


   Bon, nous voici arrivés. Vite on s'y met, le compteur tourne et déjà quasi 1h de perdue sur le programme. C'est parti ! La piste d'accès à l'embarcadère nécessite absolument un 4x4 plutôt surélevé car par endroit cela fait dos d'ânes-pics et il faut bien négocier. 
   1ère découverte : Nous sommes au portes d'une forêt sacrée dédié à la divinité Oro. La communauté Nago fut la toute 1ère s'installer dans la commune d'Adjarra et est la 1ère praticienne de ce patrimoine immatériel. Société secrète masculine, la transmission est initiatique, orale, de générations en générations et l'accès est réservé aux initiés sous peine de ... "disparaitre". Les femmes en sont exclues. De plus une fois par an et pendant une quinzaine de jour, les tambours/tam tam résonnent pour signaler le passage et pour qu'elles restent invisibles fermées chez elles car "elles ne doivent surtout par voir Oro". Le non initié qui entend ce grondement doit se mettre à l'abri sous peine de "disparaitre". Gentil mot pour ne pas dire être assassiné ! De nos jours les règles s'assouplissent pour accommoder les jours de marché, sorties à l'église ou urgences médicales, mais la femme sortira la tête cachée sous des couvertures pour ne pas voir et toujours accompagnée d'un initié. Il est formellement interdit de franchir les rameaux, entrée de la forêt. Si un homme contrevient il sera frappé et au mieux initié de force. Pour entrer il faut donner un nom et un mot de passe.
   Les pratiques datent des années 1800, et cette forêt de 3800 m² n'a été que récemment délimitée. En fait les forêts sacrées sont "des espaces boisés craints et/ou vénérés, réservés à l'expression culturelle d'une communauté donnée dont l'accès et la gestion sont réglementés par les pouvoirs traditionnels. Ces types d'écosystèmes nécessaires à la survie de l'homme ont pu ainsi échapper à la destruction anarchique (le drame forestier béninois)". Elles sont dénommées Avévoins : Avé = forêt, voin = peur. Cela explique clairement !


   C'est 1,3 km de pirogue que nous ferons dans un superbe environnement. Tiens nous avons un petit passager clandestin ! La Rivière Noire tient son nom de sa couleur sombre due à la tourbe, mais la légende donne une autre explication. Un roi respire, vit et meurt, il n'a jamais faim (il déguste), n'est jamais sale (il se rafraîchit le corps) , ne dort pas (il réfléchit). Celui qui disait autrement, faisait offense au roi et encourait la décapitation. Le roi ne meurt pas non plus : "Il a voyagé au pays des ancêtres" ou "une branche s'est cassée" ou "Il fait nuit sur le royaume" d'où le fait que la rivière soit noire en hommage à un roi décédé; il n'y avait plus de lumière, elle est devenue noire. Un temps il est aussi dit que c'est parce qu'il y avait du pétrole.


   Quel charmant endroit ! Avec la luminosité et la pirogue en mouvement, il est compliqué cependant de prendre le blanc des fleurs ! Cette rivière prend sa source au fleuve Ouémé et va jusqu'à Porto Novo. Très pratiquée les jours de marché mais aussi par les contrebandiers en pétrole nigérian.


    Une chose que je n'ai pas compris, est que l'embarcadère donnait sur un "début de rivière" et pareil à l'autre bout. Je n'ai remarqué qu'une rivière avec un début, une fin et des micro canaux de ci de là 😏. 



    Sur 100m il y a une zone sensible, de silence. Il y a 11 ans un incident à eu lieu lors d'un enterrement. Les cérémonies durent 10 j environ chez les Bankou. Nombre de femme sont habillées pareil. Dans une pirogue de femmes l'une d'elle enceinte s'est sentie mal soudainement et est mortes, puis toutes sont mortes. Vu que les fonds vont de 1 à 9 m il est très possible qu'elles se soient noyées.


Je ne crois pas que je monterais sur n'importe quelle pirogue !!


Il y a des bateaux-pirogues, mais surtout des troncs taillés. 


   A l'embarcadère de départ on a pu voir un autel avec des fétiches, conçu pour protéger, notamment des voleurs. Il sera fait appel au fétiche pour le voleur qui ne s'est pas dénoncé. Des incantations sont faites pour jeter le mauvais sort. Il sera souvent retrouvé pendu. Ces croyances sont fortement ancrées dans ces civilisations. La vie se fait autour et si l'on n'y prête pas attention, l'on ne verra que la femme faisant sa lessive, l'enfant jouant, le village vivant au rythme lent de la chaleur humide, étouffante.

Tuesday, February 12, 2019

Quand le fruit de l'anacardier devient caresse


    J'adore les noix de cajou et j'ai cherché à en faire une "pâte". Bon je n'ai pas mis autant de vanille mais c'était fort bon quand même et l'on peu adapter avec un peu plus de ceci, moins de cela etc.. L'imagination n'a pas de limite, soyons aventureux et expérimentons.

Sunday, February 10, 2019

Cotonou Accueil à Sé cuit


Pour la cuisson des poteries, c'est tout une installation, un empilage savant.


  Il y a plus de 300 personnes sur Sé qui vivent de la poterie. La cuisson se fait tous les 5 jours (jour précédent celui du marché). D'où l'importance de se renseigner pour assister à cette journée. Chaque potière connait sa production et la place elle-même... et surtout la reconnait après cuisson !


    Pots, gamelles, couvercles, assiettes, soucoupes tout est bien empilé en laissant un labyrinthe qui permettra d'y mettre le "bois" pour le feu et assurera la circulation de l'air.


Un plus petit tas a été fait de côté pour d'autres poteries toutes similaires.


    Les branches de palmes sont glissées dessous, le feu est démarré et alimenté régulièrement. La cuisson dure environ 1h30. La porterie devient noire. Marcelline nous a expliqué qu'en refroidissant elle allait reprendre une couleur plus proche de la terre. 


   Ces poteries trouées servent d'éclairage avec une bougie ou pour y mettre un anti-moustique tortillon et valent 2000 CFA, le "plein" 2500.  


   Pour nos achats, nous nous sommes arrêtées au bord de la route car sur place la cuisson était encore en cours. CFA 500 l'assiette, 2500 la cocotte. Pour le moment elle cocotte le goudron ma cocotte. Il va falloir que je la trempe une nuit, la caresse d'huile et ensuite si cela sent encore, demander de nouveau à Glaucia qui en utilise au quotidien ... enfin son cuisinier 😄

Friday, February 8, 2019

Cotonou Accueil à Sé

  Après quelques heures tranquilles chez Théo à Possotomé, l'après-midi, nous sommes allées découvrir des potières à Sé. Projet à la base financé par des canadiens, le groupement avec Marcelline à leur tête, est devenu indépendant. Elle nous a accueilli avec grand enthousiasme et gentillesse. D'ailleurs nous nous sommes senties totalement les bienvenues et ce fut un moment très plaisant. 


 Pendant qu'en arrière-plan on assiste à la cuisson des poteries, Marcelline nous explique comment elles sont faites. L'argile récupérée dans les bas-fonds à 5 km de là sert de base. Les femmes creusent sous l'herbe, extraient la terre et la sèchent au soleil pour laisser l'eau s'évaporer, sinon la poterie ne serait pas imperméable. L'argile est broyée, de l'eau ajoutée, ainsi que des tessons de pots écrasés à la pierre et réduits en poudre fine (La Chamotte) pour accroitre la solidité.  Elle y ajoute aussi une "jus" préparé à base de plantes.
   Les jours de marché, les poteries se vendent, s'échangent contre des pots cassés, ou il y a un mix vente et échange. 


   Elle travaille penchée en avant jambes raides que ce soit pour préparer sa terre à poterie ou pour la réalisation de celle-ci. Il faut bien malaxer car s'il y a des bulles alors la poterie éclatera. Pas de tour, c'est elle qui "tourne autour du pot". Un chiffon mouillé lui permet de lisser les bords, fignoler le travail, mais aussi de former avec le doigt les rayures désirées. 


    Pour l'assiette, son action est tout aussi précise et rapide. En quelques tours de main la voilà prête. Plus qu'à choisir un motif en bois pour imprimer le rebord en le roulant tout du long. L'assiette mettra 2 semaines à sécher avant de pouvoir la cuire. Chaque potière à ses motifs et sa technique.


    Tout le monde est là participant ou regardant. C'est une activité collective, même si chacune fait ses propres poteries. Certaines se spécialisent sur des étapes alors la poterie se fera à plusieurs. Dès 10 ans l'apprentissage démarre et 6 mois suffiront pour déjà bien maitriser le métier. 


Donia et Carine se sont essayées à la réalisation d'une assiette sous l'oeil bienveillant de Marcelline.
Sé, Bénin, 5 février 2019

Wednesday, February 6, 2019

Cotonou Accueil à Possotomé

Ce mardi, notre présidente nous a concocté une sortie à l'ouest.
 1h30 environ pour rejoindre Possotomé et l'hôtel-restaurant de Théo. Apprécié des uns, critiqué des autres, j'ai compris une chose : Celui qui veut y aller doit s'assurer que ce Théo y sera. En l'occurence, ce 4 février, il n'y était pas. On nous a déjà fait le coup à Allada. Si l'on réserve pour passer une journée, c'est pour se faire plaisir, mais aussi pour découvrir un lieu où potentiellement passer un week-end sympa et non pas passer un w-e potentiellement sympa. En fait tout le monde s'en fou ! 


   Au programme de cette matinée : un bon moment à la piscine, en se baignant ou pas. J'entend un ouf de soulagement : "la piscine n'est pas verte". Non elle est belle, nous tend les bras et c'est délicieux de s'y glisser. On aurait aimé que les environs soient nettoyés du week-end passé et que l'on ne marche pas au milieu des ballons éclatés, papiers, sacs plastiques et autres capsules de boissons. 


    Leur demander d'avoir un peu de fierté pour leur outil de travail semble utopique. Une doudou est assise un transat, ne nous accueille pas, ne nous sourit pas. Limite on la dérange car elle doit aller poser son popotin plus loin sur le ponton. Vite rejointe par des pécheurs qui si l'on n'avait pas été là ne seraient pas venus s'asseoir à rien faire que nous observer. 3 jeunes, "faisant des petits boulots pour l'établissement" nous a-t'on dit, prenaient des photos en se visant... de travers. 2 autres l'ont fait encore plus ostensiblement. Comme l'atmosphère commençait à s'échauffer, nous sommes parvenues à dire au serveur d'aller vérifier l'appareil. Ok ils ont vite effacer quelque photos où nous pouvions apparaitre, mais comme il n'a pas du vérifier la poubelle, je pense qu'ils ont un "tableau de chasse". Allez, derniers points. Il y a bien un semblant de cabine pour se changer mais ouvert sur un côté et avec des espaces dans les angles. Ah bon voyeur salut ! Une planche à une faiblesse, et bien on y clou une autre par dessus en relief ou alors on y met une chaise pliée pour éviter de marcher dessus.
   Bien triste car j'ai trouvé l'endroit sympa qui pourrait être un bijou si... seulement si...


Retour au restaurant à environ 300m de la piscine. Sympa ce côté village sur pilotis,


   mème si pas mal de piliers semblent tenir par l'opération du st esprit et surement pas soutenir la structure. J'aurai aimé être accueillie, que l'on me présente les lieux, fasse visiter des logements, que l'on nous vante les mérites d'y passer un w-e car cet endroit à incontestablement beaucoup de charme.


   Pas de bonjour mais un "vous boirez quoi ?". Ok nous sommes un bon nombre et ce peut être intimidant mais quand même ! Le repas buffet fut simple mais bon quoi que penchant du côté tiède, vu qu'ils avaient dressé un buffet sans nous avertir que c'était prêt. C'est quand le groupe arrivé 1/2 h après nous a été servi à l'assiette, que l'on s'est renseigné : "C'est déjà là". Bon, assez copieux et ... nous n'avons pas été malade plus tard. Et oui, dans ce pays c'est une crainte à avoir à chaque sortie. J'ai bien aimé le lieu même s'il faut tout de même toujours faire attention aux chausse-trappes.


   A notre arrivée le matin, pas de papier dans les toilette, mais il y était pour le déjeuner. Observez bien la photo et la barrière en bambou. Nous discutions avec les copines, je me suis appuyée à la rambarde de la main avec un pied sur la barre du bas et de suite tout est parti. On entend le bruit de la chute de l'ensemble, moi qui réalise la cata à venir et essaie de me récupérer et surtout 2 copines qui me rattrapent et me cramponnent pour m'éviter le plongeon d'1m et quelques. J'ai eu un bon coup de chaud car ce n'est vraiment pas l'endroit pour avoir besoin d'une ambulance ou des services médicaux d'urgence. Un gus assis à quelques mètres n'a même pas bronché. Plus de peur que de mal, ouf !
  Une expérience bien mitigée, dommage car cet endroit pourrait être une valeur ajoutée du Bénin.