En novembre et décembre, "La nature dans la ville", expo à l'Institut Français, réunie 2 artistes pour soulever la problématique de l'urbanisation et du peu de place laissé à la végétation.
Oswald Adande, de Cotonou, voit tout ce qui roule dans la ville, vitesse, accélération. Eternel retour des déplacements quotidiens, entre logement et travail ou études, exprimé par la roue d'une motocyclette et un pot d'échappement comme une sortie de rêve d'un cercle.
Il faut observer de près ses créations pour en apprécier le travail, la recherche.
Sa ville laisse entrevoir ses organes de verre et de béton rongés par une masse informe de déchets qui s'insinuent et ont déjà étouffé toute nature.
Pour Hako comme pour Oswald, le salut viendra de l'arbre. Tout n'est pas perdu. La ville compétitive et concurrentielle, a besoin de symboles pour marquer la puissance, le développement économique, l'attractivité. L'arbre s'y prête.
"Comme une ville dans un arbre, avec sa pousse magique qui grimpe au ciel, abritant dans sa canopée la ville rêvée".
En fait ce qui attire dans le travail de cet artiste c'est la foultitude de détails qui croquent les scènes de la vie avec sa propre expression en détournant les noms de lieux, l'usage des objets mais surtout déchets. Très chouette !
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