Parmi tous ces visages, un prince blanc, le seul. Il est de descendance royale par sa grand-mère. Mr Mounier fait parti de la famille réputée qui tient l'hôtel Les Routiers à Parakou. C'est d'ailleurs où nous avons logé lundi et mardi soir.
Les sommités sont là. Notre hôte Mr Tabé Gbian, Président du Conseil Economique et Social, son frère général, vice-président de l'assemblé Nationale, 4 ministres (Intérieur, Défense, Numérique et Micro-finances). Le Royaume du Maroc était représenté ainsi que les Etats-Unis et la Banque mondiale. Nous n'étions qu'une poignée de blancs (une quinzaine). Cette fête assez grandiose, mérite que l'on s'y intéresse. Le pays a encore un sacré boulot a faire pour développer le tourisme.
Juste avant 13h, Sinaboko (l'Empereur Sabi Nayina III) est sorti accompagné de sa garde rapprochée pour effectuer le parcours rituel de 7 sites. La traversée de son palais à la rue se fit en 2 minutes chrono. Le spectacle se passe alors dans les rues.
Les cavaliers suivent, non sans faire quelques démonstrations.
Les officiels attendent une heure que les 11 km du cortège royal se déroulent. Pas d'animations en attendant, juste la foule qui se déplace, un joyeux brouhaha et les retardataires qui s'installent à la tribune officielle. Des urnes ont été installées dans lesquelles les personnes importantes mettent une contribution. Aujourd'hui, le financement se fait moins de cette façon que par le sponsoring de compagnies. Je n'y verrai pas d'inconvénient, si cela ne gâchait un peu, beaucoup, bien trop, les photos avec leur immense bannière. Au milieu d'une fête traditionnelle en habits d'apparat on se retrouve avec bannière, fanions, parasols sans parler des gens en tee-shirt publicitaire. Ceci sera mon bémol de la fête, surtout quand on aime faire des photos.
1 h tout juste et l'empereur s'en retourne. De son cheval il salue les participants puis entre dans sa case, s'installer à côté de la Gnonkogui (la reine), d'où il suivra la Fantasia et le passage des dignitaires devant les tambours sacrés.
Autrefois des chèvres étaient sacrifiées, mais aujourd'hui, les dignitaires offrent argent, pagnes ou tissus aux musiciens et au peuple. La foule se presse autour d'eux c'est assez impressionnant !
C'est l'occasion aussi de voir les plus hautes sommités parmi les princes.
Nikki 20 novembre 2018
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